RCA VIENT D’ETRE HONOREE PAR LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DU FMI EN APPROUVANT SON SECOND PROGRAMME ECONOMIQUE ET FINANCIER

Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI vient d’approuver le second programme économique et financier de la 2e et 3e revue au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) en faveur de la République centrafricaine (RCA), pour un montant d’environ 34 millions de dollars US.

Ce programme appuyé par le FMI vise à préserver la stabilité macroéconomique du pays, à renforcer les capacités de son administration, la gouvernance et le climat des affaires et à répondre aux besoins persistants de financement de sa balance des paiements. Il s’agit d’une bouffée d’oxygène pour les Centrafricains surtout que l’annonce a été faite dans un contexte sécuritaire difficile découlant de la tentative de la prise de pouvoir par la coalition rebelle CPC suite aux élections générales qui viennent de se tenir.

L’approbation de ce second programme économique et financier par le Conseil d’Administration du FMI est la preuve que la Centrafrique a recouvré une santé financière propice en dépit des incertitudes et les pressions politiques qui ont influencé la mise en œuvre des politiques et des réformes avant la tenue des élections présidentielles et législatives. De plus, la nouvelle flambée de violence qui a aggravé la crise humanitaire et l’instabilité politique.

Il va sans dire que le Conseil d’administration du Fonds Monétaire International (FMI), vient de renouveler sa confiance au gouvernement centrafricain surtout au ministre des finances et du budget, Henri-Marie Dondra, ce féru de la bonne gouvernance dont l’orthodoxie financière et la politique économique du gouvernement centrafricain chère au Président Faustin-Achange Touadera lui tiennent à cœur.

Cette approbation est la résultante de la stratégie de développement mise en place par le gouvernement centrafricain à travers sa politique budgétaire consistant à accroître les recettes, à hiérarchiser les dépenses et à consolider la gestion des finances publiques qui ont permis de répondre de façon viable aux besoins de financement considérables de la RCA dans le domaine social ainsi qu’en matière de sécurité et d’infrastructures.

Ajouté à celle-ci les réformes structurelles qui ont pour finalité l’amélioration de la capacité de l’État à formuler et à mettre en œuvre les politiques et les réformes nécessaires, de renforcer la gouvernance et d’éliminer les goulots d’étranglement.

Comme quoi la République centrafricaine n’est pas du tout à la traîne comme pensent certains mais est devenue l’un pays africains qui sont des références en matière de gestion orthodoxe des finances publiques aux yeux des institutions financières internationales notamment, le FMI grâce à la clairvoyance de la vision politique du Président Touadera adoubée par le travail opiniâtre que ne cesse d’abattre le gouvernement que dirige le Premier ministre Firmin Ngrebada qui a permis de sortir la RCA de l’impasse.